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cessivement borné, disait à M. Bignon : «Achetez beaucoup de livres pour la bibliothèque du roi, que nous ruinions ce Necker.» Il croyait que trente ou quarante mille francs de plus feraient une grande affaire.
— jM.... faisant sa cour au prince Henri, à Neuf- clîâtel, lui dit que les Neufchâtelois adoraient le roi de Prusse. « Il est fort simple, dit le prince, que les sujets aiment un maître qui est à trois cents lieues d’eux. »
— L’abbé Raynal dinant à Neufchâtel avec le prince Henri, s’empara de la conversation, et ne laissa point au prince le moment de placer un mot. Celui-ci, pour obtenir audience, fit semblant de croire que quelque chose tombait du plan- cher et profita du silence pour parler à son tour.
— Le roi de Prusse causant avec d’Alembert, il entra chez le roi un de ses gens du service do- mestique, homme de la plus belle figure qu’on pût voir ; d’Alembert en parut frappé. « C’est, dit le roi, le plus bel homme de mes états : il a été quelque temps mon cocher ; et j’ai eu une ten- tation bien violente de l’envoyer ambassadeur en Russie. »
— Quelqu’un disait que la goutte est la seule maladie qui donne de la considération dans le
monde. « Je le crois bien, répondit M, c’est
la croix de Saint-Louis de la galanterie. »
— M. de la Pveynière devoit épouser mademoi- selle de Jarinte, jeune et aimable. Il revenait de