Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t3.djvu/134

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gner pour ({iieîqiio temps de la capitale : mais il assure à la nation qu'il n'avait nullement le des- sein de solliciter des secours étrangers, ni de por- ter aucune plainte, soit à sa majesté impériale , soit à;la diète, soit à tout autre tribunal de l'em- pire. Il désavoue à la face de l'univers toutes celles qui pourraient être portées en son nom. Il exhorte la nation à travailler à la constitution qui doit faire son bonheur. 11 approuve expressément le perfectionnement projeté, et proteste qu'il n'a pas le moindre dessein de réclamer contre ce qui s'est passé : il donne ià-drssus solennellement sa pa- role de prince.

Cette lettre appaisa la fermentation, mais sans calmer les alarmes du peuple. Au milieu de ces inquiétudes, on apprend à Liège cpie la chambre impériale avait , de son propre mouvement, pris coiniaissance de ce qui s'était passé , et qu'en qua- lité de tribunal établi poiu" le maintien de la paix publique, le 27 août, jour du départ du prince-évêque , elle avait déféré au prince du cercle du Bas-Rhin et de Westphalie , le prince- évéque de Munster, le duc de Juliers el le duc de Clèves, la commission de protéger puissamment, à l'aide des troupes nécessain^s à cet effet , aux frais des rebelles liégeois, le piince-évèque, ainsi que ses conseillers et ses sujets fidèles, contre tout acte de violence; de rétablir, dans tout le j)ays, mais principalement dans la capitale, la irai)([uillilé et l;i sùrelé j)ui.!i((ue ; de rtMuetlre la

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