394 OEUVRES
de Lorraine pour riioiineur de danser au bal du mariage de M. le Dauphin.
Suivent les représentations et le placet de la noblesse qui réclame ses droits , avec respect sans doute , mais pourtant avec l'énergie conve- nable dans une occasion de cette importance. On se rappelé , après vingt ans, le trouble et l'agita- tion des esprits , pendant la discussion de cette affaire. Aussi n'était-ce pas une bagatelle, comme l'affaire des parasols.
Qu'il nous soit permis , en finissant , d'adresser à tout homme de bon sens et de bonne foi une seule question : Combien de temps pouvait sub- sister , sur les mêmes bases , une grande société dont le gouvernement , l'état politique et moral présentaient partout, et sous cent aspects diffé- rens, le tableau de vices, d'absurdités, d'horreurs et de ridicules qu'un petit nombre de pages vient de rassembler sous les yeux du lecteur , dans le cadre étroit de la vie privée d'un seul homme ?
��M>«^ «l!L.—
��Sui'> les Mcinoires secrets des Règnes de Louis xiv et de Louis xv , pai- Duclos, de l'Académie française.
L'authenticité de ces mémoires n'est pas sus- pecte. Plusieurs amis particuliers de Duclos ^ et nombre de gens de lettres, savaient depuis long- temps leur existence; mais ils pensaient qu'il se passerait un grand nombre d'années, et peut-être
�� �