Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t3.djvu/32

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plusieurs des idées que l’auteur avait déjà répandues dans ses Études de la Nature. Mais la variété des aspects sous lesquels il les reproduit, le surcroît des preuves, soit en raisonnement, soit en exemples, dont ils les fortifie encore, le sentiment dont il anime les nouveaux développemens qu’il leur donne, tout atteste la plénitude de sa conviction, l’abondance de ses pensées, la richesse de son talent, et surtout ce vif et profond désir du bonheur des hommes, seul mobile digne d’un talent si rare et si précieux.

Il est inutile d’en dire davantage sur un ouvrage qu’on peut considérer comme le cinquième volume des Études de la Nature. Il serait trop long d’en relever les beautés ; et il semblerait fastidieux de combattre quelques opinions de l’auteur, déjà peut-être abandonnées par lui-même depuis la publication de son livre, et que, par le fait, la nation a laissées bien loin derrière elle.




Sur l’ouvrage intitulé, Voyage de M. le Vaillant dans l’intérieur de l’Afrique par le Cap de Bonne-Espérance, dans les années 1780, 1781, 1782, 1783, 1784 et 1785. — 2 vol.in-8o. — 1790.



Le vovage que nous anonçons est un de ces ouvrages qui ne peuvent se ressentir de l’indifférence plus ou moins passagère du public, pour