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1)F. CHAMFORT. 63

chève pas. La fin de ces sortes de fables n'a rien de touchant ; mais elles ne laissent pas de donner lien , dans le cours du spectacle, au plus grand pathétique et aux plus fortes émotions de l'âme , par les combats que doit éprouver celui qui a médité le crime. 11 faut observer, dans cette sorte de fable j que celui qui a entrepris le crime ne l'a- bandonne pas par un simple changement de vo- lonté, mais qu'il en soit empêché par une cause

��etrans^ere.

��La fable de la comédie consiste dans l'exposi- tion d'une action prise de la vie ordinaire, dans le choix des caractères, dans l'intrigue , les inci- dens, etc., au moyen desquels on parvient à faire sortir le ridicule d'un vice quelconque , si le sujet est vraiment comique, ou à développer divers sentimens du cœur, si le sujet n'est pas véritable- ment comique.

La fable, soit tragique, soit comique, est ce qu'on appelé plus ordinairement le roman de la pièce.

��DIVISION DRAMATIQUE.

PROLOGUE.

C'est, dans le poème dramatique, un discours qui précède la pièce, et dans lequel on introduit, tantôt un seul acteur, et tantôt plusieurs interlo-

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