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, Le dieu de la Scandinavie,
Odin j pour plaire à ses guerriers , Leur promettait, dans l'autre vie ,
Des armes , des coiiibats et de nouveaux lauriers.
Attaché dès l'enfance aux drapeaux de Bellone .
J'honore la valeur, à d'Estaing j"app!audis ; Mais je pense qu'en paradis On ne doit plus tuer personne.
Un noble espoir séduit le nègre infortuné ,
Qu'un marchand arracha des déserts de l'Afrique. Courbé sous un joug despotique ,
Dans un long esclavage il languit enchaîné.
Mais quand la mort propice a fini ses misères ,
Il revole joyeux au pays de ses pères,
Et cet heureux retour est suivi d'un repas.
Pour moi , vivant ou mort , je reste sur vos pas. Non , Zelmis , après mon trépas ,
Je ne chercherai point les bords qui ni'out vu uailie Mon paradis ne saurait être Aux lieux où vous ne serez pas. Jadis au milieu des nuages
T/habitant de lEcosse avait placé le sien.
Il donnait à son gré le calme ou les orages ;
Des mortels vertueux il cherchait l'entretien ; Entouré de vapeurs brillantes, Couvert d'une robe d'azur,
Il aimait à glisser sous le ciel le plus pur ,
Et se montrait souvent sous des formes riantes. Ce passe-temps est assez doux; IMais de ces sylphes, entre nous , Je ne v(;ux pnini grossir le nombre,
I ai quelque répugnance à n'être plus qu'une ombre :
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