Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/238

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aSa OEUVRES

Je ne cours poiiU après la pauvreté. D'un C3'nisme orgueilleux c'est l'absurde manie ; Il suffit de la voir avec tranquillité : La souffrir, c'est vertu ; la chercher, c'est folie. Ce fou de Diogène est trop sage pour moi : J'aime sa fermeté, son mépris pour la vie; Mais son manteau percé ne m'irait point , je croi : La besace est de trop, je n'ai point ce beau zèle ; On est pauvre , on est sage , on est heureux sans elle ; Sans la besace enfin je prétends au bonlieur. Ah ! plaignez-le avec moi d'une plus triste erreur ; Il n'avait point d'amis, ce n'est point là mon maître ; J'aurais fui ce beau sage. Un ami, c'est mon bien ; Mes vœux l'auraient cherché trop vainement peut-être. Et sa lanterne , hélas! ne m'eût servi de rien.

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VERS A M***.

Je serai quitte dans huitaine De mon dramatique démon ; Et je prétends, l'autre semaine , Congédier ma Melpomène, Et voir ta petite maison. De ta charmante Madelainc La fête approche, me dit-on ; Embrasse pour moi sans façon Cette aimable et tendre chrétienne ; Fais- lui, de grâce, un beau sermon Sur son goût pour la pénitence ;

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