Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/330

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33 4 OEUVRES

t-oii qu il pousse raveuglement Je la haine jusqu'à se permettre d'articuler un fait, dont la fausseté peut se démontrer sm-le-champ par une preuve sans réplique , une preuve matérielle ?

Après avoir dit que je vais rarement aux as- semblées de section (ce qui est malheureusement vrai , par l'effet de mon état maladif, suffocations, étouffemens, dans les assemblées nombreuses), M. Dubv ajoute que je n'ai pourtant pas manqué de m'y trouver à la nomination d'un comman- dant général , pow donner ma i'oix à Raffet.

J'affirme que le fait est faux. J'ignore si l'on conserve ou non les listes des votans : mais si on les conserve, je défie qu'on y trouve mon nom ; si on ne les conserve pas, je défie quelqu'homme que ce soit de dire qu'il m'a vu ce jour là à la section.

Ce n'est point ici le lieu, citoyen, de confondre M. Duby sur d'autres inculpations plus graves , et si odieuses que je me réserve contre lui tous les moyens de droit.

Finissons , et disons le vrai mot. Il faut une place à M. Duby , quoiqu'il vous dise le contraire dans sa note. Je résigne la mienne dès ce moment, dùt-elle lui être donnée^ mais elle ne le sera pas, et il aura calomnié pour le compte cV autrui: c'est un malheur.

Salut et fraternité.

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