Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/74

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JQ OEUVRES

il se vint justifier qui est bien, parce que le prouoin se y est gouverné ^ar justifier. On con- naît par là que la transposition du pronom per- sonnel se est \icieuse, et qu'il faut dire : il vint se justifier et répondre aux accusations ; et au- quel cas il vint fait luie construction correcte, et s'accommode aussi bien avec répondis qu'a\ecj"f justifier. « Il pourrait encore résulter \n\ autre in- convénient d'éloigner le pronom de rinlinitil : c'est de clianger entièrement le sens par cette transposition. Dans cette phrase , par exemple , il vit s'ouvrirla. porte : que l'on sépare le pronom se de rinfinitif, on aura il se vit ouvrir la porte , ce qui veut dire toute autre cîiose. J'ai allongé cet article, parce que ]M. l'abbé d'Olivet, dont l'autorité est d'un grand poids, semble pencher pour la plus ancienne de ces deux manières de parler (*), et qu'il m'a paru qu'en rem])lo} ant , on risquait souvent de tomber dans les fautes dont ou vient de parler, piincipalement dans celle re- levée par Corneille.

l'A veulent (jifanjourd'liui un uiriiic cuii}) inuitel Abolisse Ion non) , ion peuple cl Ion aulel.

On dit dans un sens absolu , nous sommes tous deux abatlus d'un même eonp : nous nous atten- dons towi à un même sort ; e'est toujours le même

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