Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/184

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Poème lu par l’auteur devant la statue de Montcalm, à
Québec, le 16 octobre 1911.





Tout près d’ici, tout près du sol que nous foulons,
Altier comme Québec debout sur sa falaise,
Plein du feu des Klébers et des Timoléons,
En voulant rallier ses fougueux bataillons,
Montcalm tomba, frappé par une balle anglaise.

Montcalm tomba, vaincu par le destin jaloux ;
Mais sa défaite fut glorieuse et féconde,
Et son nom, radieux et caressant pour nous,
Et que nous devrions répéter à genoux,
Comme un flambeau divin luit pour le Nouveau-Monde.