Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/236

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Le soleil est tombé derrière la colline
Que reflètent les eaux limpides du lac bleu.
Le jour agonisant jette comme un adieu
Quelques lambeaux de pourpre à l’onde cristalline.

Des flots vers l’éther monte une brume opaline,
Comme l’encens s’élève aux voûtes du saint lieu.
L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu.
Sous le taillis du bord la lumière décline.