Royer-Gollard et Charles Nodier, les sévères gardiens de la langue. L’histoire comptait sept représentants : Droz, qui a étudié la société française sous Louis XVI ; — Barante, pâle imitateur de Froissart; — le général Philippe de Ségur , qui a retracé les horreurs de la campagne de Russie ; — Adolphe Thiers ; — Salvandy, écrivain politi- que, dont l'Histoire de Pologne sous Sobieski est traitée avec plus d’éloquence que d’exacti- tude; — Mignet, l’habile et clair historien de Philippe II et de Marie Stuart; — le comte de Sainte-Aulaire, qui s’occupa, avant Cousin, de l’époque troublée de la Fronde.
La critique littéraire était plus particulière-
ment représentée par l’abbé de Féletz ; l’élo- quence politique par Dupin aîné et par le comte Molé; le journalisme par Jay et la science par Flourens.
Le secrétaire perpétuel était, depuis 1834,
l’illustre Villemain. Le dernier élu était le comte de Tocqueville,