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aussi faux dans ses jugements artistiques et politiques, que l’esprit même de l’auteur, et dirigé exclusivement contre la France, apparaissait comme une vengeance de la chute méritée du Tannhauser, à l’Opéra de Paris. Ce n’est, d’un bout à l’autre de ce pamphlet, qu’une série d’injures qui interdisent à la critique, d’examiner les idées qu’il renferme.

Enfin, la vengeance personnelle inspirait, tout dernièrement encore, le moi de M. Wagner, lorsqu’il écrivait la Marche de l’Empereur et une Marche de la Prestation de serment, morceaux composés en l’honneur des victoires de l’Allemagne sur la France.

Ce dernier trait étant dévoilé, ma tâche se trouve accomplie. On connaît maintenant le musicien, le critique et l’homme !