« Je ne sais en vérité si ceci tournera à un congrès ; mais, en tout cas, je n’oublierai pas ce que vous m’avez dit.
Sur ce premier mot de bonne entente, je fis presser le ministre des finances par madame la duchesse de Duras ; elle m’avait déjà prêté l’appui de son amitié contre l’oubli de la cour en 1814. Elle reçut bientôt ce billet de M. de Villèle :
« Tout ce que nous disions est dit ; tout ce qu’il est dans mon cœur et dans mon opinion de faire pour le bien public et pour mon ami est fait et sera fait, soyez-en certaine. Je n’ai besoin ni d’être prêché, ni d’être converti, je vous le répète ; j’agis de conviction et de sentiment.
« Recevez, madame, l’hommage de mon affectueux respect. »
Ma dernière dépêche, en date du 9 août, annonçait à M. de Montmorency que lord Londonderry partirait du 15 au 20 pour Vienne. Le brusque et grand démenti aux projets des mortels me fut donné ; je croyais n’avoir à entretenir le conseil du roi T. C. que des affaires humaines, et j’eus à lui rendre compte des affaires de Dieu :
« Dépêche transmise à Paris par le télégraphe de Calais.
« Le marquis de Londonderry est mort subitement ce matin 12, à neuf heures du matin, dans sa maison de campagne de North-Cray. »