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parties de l’organisme, c’est-à-dire par les solides et les fluides liquides ou aériformes.

L’étude des altérations morbides qui ont pu être observées jusqu’à ce jour dans les principaux liquides nous occupera seule. C’est en eux, d’ailleurs, qu’elles se manifestent avec le plus de fréquence, et de la manière la plus sensible.

Exposer les moyens qui permettent en médecine de reconnaître leur composition normale, indiquer cette composition elle-même et signaler en peu de mots les changements les plus accentués qui se produisent dans un certain nombre de maladies : tel est en résumé le but que nous poursuivons.

On peut le pressentir : nous allons glaner dans un champ qui n’est pas le nôtre ; les faits que nous rassemblerons ne nous appartiennent pas, mais nos vœux et nos désirs seront remplis si nous avons pu attirer sur des questions, trop négligées peut-être du praticien, l’attention des rares lecteurs qui parcourront ces lignes ; si nous avons rendu un faible hommage à une science qui le mérite à tant de titres ; et si, l’audace de notre tentative mise de côté, on ne veut plus considérer que les soins laborieux apportés à son exécution.