Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/315

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qui demeurait dans le voisinage de R. Jehochua, fils de Lévi, le tourmentait souvent par des citations de la Bible. C’est pourquoi un jour il prit un coq, et l’ayant placé entre les pieds d’un lit il fixa ses yeux sur lui, dans l’intention que lorsque l’heure en question serait arrivée, il le maudirait. Mais lorsque l’heure arriva il s’était endormi. Il dit donc : je dois conclure de là que ce n’est pas l’usage de faire ainsi, car il est écrit (Pseau. CXLV, 9.) : ses miséricordes sont sur toutes ses œuvres ; et il est aussi écrit (Prov. XVII, 26.) : Il n’est pas bon de punir le juste (Talm. : il n’est pas bien que le juste punisse). Voici une tradition au nom de R. Meïr : lorsque le soleil paraît et que les rois de l’Orient et de l’Occident placent leurs couronnes sur leurs têtes et se prosternent devant cet astre, le Saint, béni soit-il, se fâche tout de suite.

R. Johanan disait aussi au nom de R. Jose : il vaut mieux une seule componction dans le cœur de l’homme que maintes et maintes flagellations ; car il est dit (Osée II, 7.) : Elle ira donc vers eux dont elle recherche l’amitié, etc. et elle dira je m’en irai et je retournerai à mon premier