Page:Cicéron - Œuvres complètes - Panckoucke 1830, t.8.djvu/506

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

une heureuse analogie, les chiens de Cibyre étaient renommés pour la chasse.

XIV. (36). Boethus, célèbre sculpteur carthaginois. (Voyez. Pline, Iiv. XXXIII, ch. 12, et XXXIV, ch. 8.)

(37). Deux cents sesterces, 40 fr. 90 c. La somme paraît bien modique : aussi des commentateurs pensent qu’ici le chiffre est altéré.

XV. (38). L. Sisenna, un des défenseurs de Verrès. (Voyez, sur ce personnage, le chap. XLV et la note 78 bis de la seconde Action, liv. II, t. VII de notre Cicéron.’

XVI. (39). Ces légères pièces d’argenterie qui se donnent aux histrions. Les grands de Rome, pour égayer certains repas, faisaient venir des histrions, qu’on récompensait d’abord par de petites couronnes, corollariis. Mais le luxe croissant dans la suite, on leur donna quelques menues pièces du service. (Voyez, sur ce mot corollarium, les notes 44 et 70 de la troisième Verrine, et le ch. XXII ci-après.)

XVII. (40). En bois de citre. Les anciens entendaient par le mot citre un arbre de l’espèce du cèdre ou du cyprès, qui croissait dans la Mauritanie, vers le mont Atlas. Le bois était veiné, très dur, et presque indestructible. Pline (XIII, 15) explique assez en détail quelles sont les beautés et les défauts des veines de ce bois. Théophraste, qui écrivait vers l’an 440 de Rome, avait fait une mention honorable du citre. Il avait parlé de temples anciens dont la charpente et les toits, formés de ce bois, s’étaient maintenus depuis des siècles sans aucune altération.... Les tables de citre étaient rondes, et portées par un seul pied d’ivoire, qui représentait quelque animal, une panthère, un lion, etc. (Juvénal, XI, 120.) C’était un des objets de luxe les plus coûteux. Martial (XIV, 89) nous le fait connaître par ces deux vers :

Accipe felices, Atlantica munera, silvas ;
Aurea qui dederit dona, minora dabit.

(Note de Gueroult l’aîné.)

(41). Vous n’avez jamais rien fait de mieux. Quintilien (Iiv. IX, ch. 2, Des figures de sens) cite ce passage comme un modèle de cette ironie qui s’appuie sur des contre-vérités. Il est, dit-il en substance, une espèce d’ironie qui consiste à convenir d’un point qui est même contre nous. C’est aussi dans cet esprit, ajoute le