Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/186

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vous bénéficierez au même titre que les ouvriers du décret sur les loyers.

— Plus souvent !

— Pourquoi ?

— Eh, parce que les propriétaires ne l’entendront pas de cette oreille-là.

— Vraiment. Eh bien, s’ils ne l’entendent pas de cette oreille-là, il faudra bien qu’ils l’entendent de l’autre ; et, dans tous les cas, si vous croyez que vous ne puissiez rien contre les propriétaires, quoique protégés par un décret de la Commune, je vous demande à quoi servira son intervention entre créanciers et débiteurs ?

— Alors, vous ne voulez rien faire pour les commerçants ?

— Si cela ne dépendait que de moi, monsieur, comme je suis d’avis qu’il faut être avec nous ou contre nous, je ne m’occuperais absolument que des intérêts des bons citoyens qui vont risquer leur vie…

— Et les autres ?

— Messieurs, nous avons plusieurs bataillons de Montmartre qui vont se rendre à Neuilly et dans les forts, voulez-vous en faire partie ?

— Monsieur, nous sommes venus vous demander ce que vous aviez l’intention de faire relativement aux échéances, mais nous ne venions pas chercher des conseils…

— Eh bien, messieurs, je prends la liberté de vous en donner ; quant à la question qui vous amène, je vous dirai, messieurs, que le Comité central et la Commune ont déjà pris des mesures