il repousse le projet Tridon, parce qu’il conclut à la liquidation.
Le citoyen Assi, qui avait eu le bon esprit de ne pas se mêler encore aux débats, se révèle financier en exhibant, à son tour, un projet qu’il aurait mieux fait de garder dans sa poche.
Les citoyens Malon, Fortuné, Rastoul émettent des avis différents.
Le citoyen Billioray, qui se calme à mesure que les débats s’accentuent, n’est plus partisan d’une liquidation trop brutale.
Et pendant ce temps, le canon gronde à Vanves et à Neuilly, où l’on s’explique assez brutalement entre fédérés et Versaillais.
Une extrême lassitude envahit l’assemblée, Arthur Arnould, qui préside, lance des regards suppliants à ses collègues ; le citoyen Gambon, en sa qualité d’assesseur, fait tous ses efforts pour dissimuler son impatience ; pour un instant, il se croit à l’Assemblée de Versailles. Nous le rappelons à temps au sentiment de la réalité, en demandant à plusieurs la clôture définitive de la discussion générale.
L’auteur d’un projet proteste avec des accents de paternité qui ne nous émeuvent plus.
Nous crions : Assez ! Assez !
Enfin la voix des profanes est entendue. On vote et la clôture est adoptée.
Ouf !
Et cependant ce n’est pas fini. L’ordre du jour du 17 appelle encore la suite de la discussion.