Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/59

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vure et la peinture, ce qui dénotait chez l’enfant de Carcassonne des sentiments artistiques. L’artiste ne répondant pas aux espérances de ses compatriotes, ils lui font la charge de le nommer député. Il s’en venge, parait-il, en votant contre le retour de l’Assemblée à Paris et demande son transfèrement à Carcassonne.

M. Bourgeois, son collègue, qui n’avait pas encore eu l’occasion de visiter cette ville chantée par Gustave Nadaud, appuie sa proposition.

Son tempérament d’artiste reprenant le dessus, il utilise ses petits talents en crayonnant, pendant les séances de l’Assemblée, les binettes de ses collègues qui bâillent ou roupillent à vingt-cinq francs par tête.


M. Anatole de COLOMBET, riche proprio de la Lozère — mais n’en pas conclure que ceux qui cultivent ses terres soient dans une parfaite aisance. — Un des remparts de l’extrême droite et des arcs-boutants de Notre-Dame de la Galette. A voté toutes les lois réactionnaires. Signataire de l’adresse au pape et de l’adhésion au Syllabus. Se confesse, et ne manque aucun pèlerinage. Il a voté l’érection du Sacré-Cœur, le maintien de l’état de siège, contre la liberté des enterrements et a demandé, entre deux benedicite, l’étranglement de Marianne et le rétablissement, en France, du trône et de l’autel.


M. Eugène FLOTTARD, publiciste, avocat, et, ajoutent les biographes : homme politique. Pro-