Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/61

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suffit d’écrire en regard de son nom : Un membre de la Commission d’enquête parlementaire sur l’Insurrection du 18 Mars.


M. le duc Sosthène LAROCHEFOUCAULT-BISACCIA. Est-il nécessaire de vous le présenter, citoyens lecteurs, comme un légitimiste irréconciliable ? il hait la République et ne s’en cache pas. Ses sentiments à l’égard des institutions républicaines le recommandent tout naturellement aux prodigalités de nos gouvernants, qui le nomment ambassadeur à Londres, où il ne se distingue qu’en donnant des fêtes tellement princières, que le prince de Galles ne dédaigne pas de les honorer de sa présence, tout en trouvant qu’on n’y rigole pas autant que dans les coulisses des théâtres.

Ce n’est pas un foudre d’éloquence, mais il a tout de même ses éclairs d’inspiration. Un jour, il fait à l’Assemblée la proposition suivante :

« La forme gouvernementale de la France est la monarchie. Le trône appartient au chef de la maison de France. »

Le bouillant légitimiste compte parmi ses ancêtres un bonhomme qui s’avisa, un jour, de donner une leçon aux gens de sa race ; il n’y alla pas par trente-six chemins ; il leur dit fort bien en vers ce que nous leur répétons tous les jours en prose. Ce petit quatrain, dont le fond sauve la forme, est tellement d’à-propos encore qu’il trouve très bien sa place ici :