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valier de la Légion d’honneur en 1818. Pour célébrer sa nomination dans l’ordre, il donna un grand bal[1] qui, ayant nécessité des changements très importants dans son appartement, amena, avec de mauvaises spéculations, sa ruine totale et sa mise en faillite, l’année suivante. Par un travail obstiné et une économie très scrupuleuse, Birotteau arriva à désintéresser entièrement ses créanciers trois ans plus tard, en 1822 ; mais il mourut aussitôt après sa réhabilitation solennelle par le tribunal. Il avait, en 1818, au nombre de ses clients : le duc et la duchesse de Lenoncourt, la princesse de Blamont-Chauvry, la marquise d’Espard, les deux Vandenesse, Marsay, Ronquerolles et le marquis d’Aiglemont (César Birotteau. — La Rabouilleuse). César Birotteau fut aussi en relations amicales avec les Guillaume, marchands de draps rue Saint-Denis (La Maison du Chat qui pelote).

Birotteau (Madame), née Constance-Barbe-Joséphine Pillerault, en 1782, femme de César Birotteau, avec qui elle se maria au mois de mai 1800. — Elle était première « demoiselle » au Petit Matelot[2], magasin de nouveautés à l’encoignure du quai d’Anjou et de la rue des Deux-Ponts, à Paris, lors de son mariage. Elle avait, pour unique parent et protecteur, Claude-Joseph Pillerault, son oncle (César Birotteau).

Birotteau (Césarine). — V. Popinot (madame Anselme).

Bixiou[3], épicier à Paris, rue Saint-Honoré, au XVIIIe siècle, avant la Révolution. — Il avait un employé, nommé Descoings, qui épousa sa veuve. L’épicier Bixiou était le grand-père du célèbre caricaturiste Jean-Jacques Bixiou (La Rabouilleuse).

Bixiou, fils du précédent et père de Jean-Jacques Bixiou. — Il fut

  1. Le 17 décembre, un jeudi réellement, non un dimanche, comme il est dit inexactement.
  2. Ce magasin existe encore au même emplacement (43, quai d’Anjou et 40, rue des Deux-Ponts), sous la direction de M. L. Bellevaut.
  3. Le nom se prononçait « Bissiou ».