Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/460

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je veux,

Et, ployant dessous moi, permet à mon envie

De recueillir les fruits de vous avoir servie.

Il me faut des faveurs malgré vos cruautés.

Dorise

Exécrable ! ainsi donc tes désirs effrontés

Voudraient sur ma faiblesse user de violence ?

Pymante

Je ris de vos refus, et sais trop la licence

Que me donne l’amour en cette occasion.

Dorise, lui crevant l’œil de son aiguille.

Traître ! ce ne sera qu’à ta confusion.

Pymante, portant les mains à son œil crevé.

Ah, cruelle !

Dorise

Ah, brigand !

Pymante

Ah, que viens-tu de faire ?

Dorise

De punir l’attentat d’un infâme corsaire.