Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 2.djvu/37

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Hippolyte.
Il vaudrait mieux attendre.Eh bien, nous attendrons ;
Dites-nous au plus tard quel jour nous reviendrons.

La Lingère.

Mercredi j’en attends de certaines nouvelles.
Cependant vous faut-il quelques autres dentelles ?

Hippolyte.

J’en ai ce qu’il m’en faut pour ma provision.

Le Libraire, à Dorimant.

J’en vais subtilement prendre l’occasion.
(À la lingère.)
La connais-tu, voisine ?

La Lingère.

La connais-tu, voisine ? Oui, quelque peu de vue :
Quant au reste, elle m’est tout à fait inconnue.
(Dorimant tire Cléante au milieu du théâtre, et lui parle à l’oreille.)
Ce cavalier sans doute y trouve plus d’appas
Que dans tous vos auteurs ?

Cléante.

Que dans tous vos auteurs ? Je n’y manquerai pas.

Dorimant.

Si tu ne me vois là, je serai dans la salle.
(Il prend un livre sur la boutique du libraire.)