Page:Coule - De la désinfection au point de vue de la police sanitaire.djvu/36

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objets divers étant réunis, on conserve pour la désinfection ceux qui ont encore quelque valeur ; quant aux autres on les enfouit avec le fumier ou on les brûle.

Ces opérations premières terminées, toute l’attention de l’opérateur doit se porter sur le local. On pratique d’abord l’aération suivant les règles précédemment indiquées ; le renouvellement de l’air étant effectué, on fait balayer avec beaucoup de soin l’intérieur de l’écurie ou de l’étable : la poussière et les toiles d’araignées doivent être soigneusement enlevées des murailles. On procède ensuite au raclage du sol ; si ce sont des pavés on les dégarnit par le grattage ; si le sol de l’écurie est en terre on en enlève une couche qui peut varier entre 10 et 15 centimètres, qu’on remplace ensuite par une couche fraîche.

Ces opérations minutieusement exécutées, on lave avec de l’eau bouillante pure ou chargée de sels alcalins, les murs, les auges, les râteliers, etc. On se sert ensuite de balais ou de brosses rudes pour frotter les objets ainsi inondés. Pendant le cours de cette dernière opération et surtout après qu’elle a été faite on a le soin de laisser les fenêtres et les portes ouvertes, afin que l’action dessiccative de l’air puisse s’exercer d’une manière plus prompte et plus efficace. Il est même bon, quand on veut agir avec plus de sûreté, de laisser les écuries sous l’influence de cette dessiccation pendant deux ou trois semaines.

Les divers ustensiles d’écurie et de pansage pourront être traités de la même manière. On passera à la lessive les couvertures et autres objets susceptibles de pouvoir être ainsi lavés.