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nesque, puis pathétique, de deux amants du treizième siècle. Elle nous permet de plonger nos regards dans une époque curieuse, mal connue, époque de transition entre le crépuscule mourant du moyen âge et l’aurore naissante de la Renaissance.

Si, dans la traduction que j’ai publiée de la Divine Comédie[1] j’ai cru, à tort ou à raison, pouvoir changer la forme du récit tout en gardant l’intégrité du texte conservé, et en éliminer seulement des formes scolastiques et des détails topographiques et historiques qui ne pouvaient que la rendre difficile et confuse au lecteur français, et n’étaient propres à toucher que les compatriotes du poète, la traduction que je viens offrir de la Vita nuova est absolument littérale.

Cette publication m’a été conseillée, comme mes autres études sur la Divine Comédie et sur la personne de Dante, par le désir de vulgariser dans notre pays l’œuvre du grand Italien, dont le nom a conquis l’immortalité, tandis que les produits de son génie sont à peine connus chez

  1. La Divine Comédie, traduction libre, 1897. Plon et Nourrit.