Page:Darrieulat - De la phtisie pulmonaire des bêtes bovines au point de vue de la jurisprudence.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 41 —

riable, dont chacune représente un ensemble de petites pierres réunies entre elles et, comme enchatonnées dans la trame des divers organes.

Tels sont les caractères d’une granulation étudiée à l’œil nu, indépendamment de toute question de siège et de relation avec le tissu ou l’organe au milieu duquel elle se développe.

Examinons maintenant en particulier, avec les lésions qui s’y rattachent, chacun des organes susceptibles de renfermer des tubercules.

Plèvre. — Les granulations tuberculeuses de la plèvre commencent toujours dans le derme séreux. Extrêmement fines d’abord, elles croissent, se multiplient, se touchent bientôt et forment enfin des masses lisses, le plus souvent mamelonnées et recouvertes d’épithélium à leur surface libre. Le siège de ces tubercules simples ou composés se trouve toujours autour des petits vaisseaux artériels ou veineux.

La plèvre est assez fréquemment injectée sur ses deux feuillets ; dans quelques cas elle adhère, par l’intermédiaire d’un tissu de nouvelle formation, connue cellulo-fibreux, avec le poumon, le péricarde, le médiastin, les parois thoraciques ; ces adhérences présentent cette particularité très-intéressante, c’est que, dans les points où elles sont établies, elles se couvrent d’une infinité de petits renflements tuberculeux. — Du reste, on peut -trouver sur le même sujet., soit sur les adhérences pleu-