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au repos, pendant et après l’exercice. Les considérations dans lesquelles nous sommes entré dans l’exposé des symptômes, indiquent suffisamment d’ailleurs la marche qu’il doit suivre pour procéder à cet examen ; aussi n’insisterons-nous pas à ce sujet.

Généralement l’expertise offre de grandes difficultés, car presque toujours elle a pour objet la visite d’animaux chez lesquels la maladie est encore à sa période de début, ou qui présentent en même temps des signes d’une affection aiguë des voies respiratoires.

Après que l’expert s’est livré à un examen très-minutieux, il peut se trouver en présence de divers cas :

1er Cas. — L’animal offre d’une manière manifeste les symptômes d’une phthisie grave, avec absence complète de maladies aiguës. — Dans cette circonstance, les conclusions de l’expert, dans son rapport ou dans son procès-verbal, sont on ne peut plus simples : constater l’existence du vice et conclure à la rédhibition. — Le cas que nous signalons ici implique nécessairement un âge plus ou moins ancien de l’affection.

2e Cas. — Quelques-uns des caractères de la phthisie légère peuvent, seuls, être constatés. — Quelle est la conduite à tenir de la part de l’expert en pareille occurrence ? D’après M. Lafosse, il ne doit se prononcer pour l’existence de la maladie