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qu’autant que les quatre symptômes suivants se soient manifestés ; ce sont : 1° Une toux sèche et persistante ; 2° un murmure respiratoire sec et comme râpeux ; 3° une douleur exagérée de la colonne vertébrale en arrière du garrot ; 4 ° une accélération anormale de la respiration. — Pour que ces caractères, qui constituent en quelque sorte un minimum symptomatique, aient toute leur valeur, ils doivent se trouver réunis chez un même sujet, en l’absence de tout autre signe de maladie aiguë ou chronique, non rédhibitoire, capable de les produire. Il est à remarquer du reste que, lorsque ces quatre symptômes existent, ils s’adjoignent toujours un plus ou moins grand nombre de ces autres signes locaux ou sympathiques qui forment le cortége ordinaire de la phthisie, et sur lesquels il nous semble avoir suffisamment insisté à propos de la symptomatologie, pour que no- us nous croyions dispensé de les énumérer de nouveau.

3e Cas. — Nous avons vu que la phthisie, quoique généralement chronique, marche quelquefois avec la même rapidité et présente la même violence que les maladies aiguës des viscères thoraciques. — Lorsque l’expert se trouve en face d’un pareil cas, il n’a pas à suspendre son jugement par cela seul qu’il constatera les symptômes aigus d’une phthisie pulmonaire ; la loi, en effet, n’admet aucune distinction entre ces deux types.

4e Cas. — Avec les symptômes positifs de la