Page:De Banville - Les Stalactites.djvu/170

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Ô vendangeuse ! tu souris,
Embrassons-nous jusqu’à l’ivresse !
Buvons encore, ô ma maîtresse !
Déroule tes cheveux chéris
Sur ces raisins ! car, ô merveilles !
Tes tresses blondes sont pareilles
Au soleil qui les a mûris,
Et ta bouche aux grappes vermeilles.


Septembre 1853.