Page:Defoe - Robinson Crusoé, Borel et Varenne, 1836, tome 1.djvu/215

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j’eusse le temps de l’égrener, puisque je n’avais ni aire ni fléau pour le battre.

L’accroissement de mes récoltes me nécessita réellement alors à agrandir ma grange. Je manquais d’emplacement pour les serrer ; car mes semailles m’avaient rapporté au moins vingt boisseaux d’orge et tout au moins autant de riz ; si bien que dès lors je résolus de commencer à en user à discrétion : mon biscuit depuis longtemps était achevé. Je résolus aussi de m’assurer de la quantité qu’il me fallait pour toute mon année, et si je ne pourrais pas ne faire qu’une seule semaille.