Page:Defoe - Robinson Crusoé, Borel et Varenne, 1836, tome 2.djvu/68

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jusqu’à la cale, et avait bravé touts les efforts et toute l’habileté qu’on avait pu faire éclater.

Ils n’avaient eu alors rien autre à faire qu’à se jeter dans leurs embarcations, qui, fort heureusement pour eux, se trouvaient assez grandes. Ils avaient leur chaloupe, un grand canot et de plus un petit esquif qui ne leur avait servi qu’à recevoir des provisions et de l’eau douce, après qu’ils s’étaient mis en sûreté contre le feu. Toutefois ils n’avaient que peu d’espoir pour leur vie en entrant dans ces barques à une telle distance de toute terre ; seulement, comme ils le disaient bien, ils avaient échappé au feu, et il n’était pas impossible qu’un navire les rencontrât et les prit à son bord.