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obtient ainsi tout ce qu’il peut y avoir de plus mauvais en chevaux. Admettez le cas où l’éleveur puisse donner aux produits de demi-sang tous les soins qui leur sont indispensables, il ne couvrira jamais les frais de l’élève par le prix de vente.

Laissez donc derrière vous, éleveurs, la production du pur sang et du demi-sang, cultivez les plantes rustiques que produit votre sol et n’introduisez pas chez vous des plantes fragiles auxquelles il faut une serre pour se développer. Laissez les officiers des haras soutenir leurs folles théories, ils en ont besoin parce qu’il faut qu’ils se maintiennent ; peu leur importe à eux que le paysan réussisse ou non, pourvu que leurs appointements fixes ne manquent pas. Ne faites pas de la zootechnie chimérique ; suivez les conseils de la vraie science, et vous ne serez pas induits en erreur.

§ III.

Véritables principes d’amélioration des races chevalines de la France.


De ce qui précède découlent des principes que nous allons exposer dans le chapitre qui suit ; heureux si nos efforts peuvent produire quelques fruits chez les propriétaires éleveurs pour qui seuls nous avons écrit.

IX. amélioration des races


Dans la question que nous venons de poser, il y a deux choses à considérer : 1o La manière de faire de bons chevaux ; 2o Le côté le plus économique de cette production. Ce sont là deux conditions qui ne peuvent être séparées