et le globe terrestre spécialement, avaient été formés d’air. Diogène Laerce rapporte le sentiment de ce philosophe dans les termes suivans :
« Anaximéne admet l’air et l’infini comme principe de toutes choses. »
Il est vraisemblable que par air, Anaximène entendait la matière réduite à l’état aériforme.
On peut conjecturer qu’il avait puisé cette opinion ; dans l’Inde.
Strabon rapporte qu’il y avait deux sectes principales de philosophes dans l’Inde. (Lib. XV.)
- Les Germanes,
- Et les Brachmanes.
Les Brachmanes admettaient, outre les quatre élémens, une substance particulière nommée akasch, dont les astres et le ciel étaient composés.
Et prœter quatuor elementa quintum akasch quadam naturam esse, ex qua cœlum astrasue constant.
Herschel ayant fait un grand nombre d’observations sur la matière nébuleuse, et l’ayant vu répandue dans plusieurs parties