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DE GÉOLOGIE.

de l’espace, en a conclu que tous les grands globes en étaient formés.

« Une connaissance de la construction du ciel, dit-il, Journal de Physique, tome 75, page 121, a toujours été le dernier objet de mes observations ; et m’étant servi pendant plusieurs années d’immenses télescopes de dix, de vingt, de quarante pieds, pour doués, comme ils le font, de la faculté de découvrir à une distance très-éloignée, pouvoir, examiner de nouveau les objets les plus intéressans que j’ai découverts, ainsi que ceux dont j’ai fait précédemment part au public dans la Connaissance des Tems, 1784. Je pense qu’en distribuant ces objets dans un ordre successif et régulier, ils peuvent être vus sous nouveau jour ; et si je ne me trompe, leur examen conduira à des conséquences qui ne sont point indifférentes pour l’observateur.

Il rapporte ensuite une partie des observations qu’il a faites. sur les nébulosités, ainsi que sur les petites étoiles, et il dit, page 127.

« Par matière nébuleuse, j’entends cette substance, ou plutôt ces substances qui donnent la lumière, soit qu’elles la tiennent de leur nature, ou de différens pouvoirs dont elles sont douées.

« La considération des nébulosités observées nous fournit une remarque importante. Nous trouvons, dans la table, qu’une extrême faiblesse est leur caractère dominant ; ce qui fait présumer avec raison que nos meilleurs instrumens ne sont pas capables de pénétrer assez dans la profondeur de l’espace, pour voir les diffusions les plus éloignées de cette nébulosité. Dans le n°. 44 de la table nous avons vu un exemple d’une nébulosité faiblement couleur du lait… Les étoiles de la voie lactée qui étaient disséminées au-dessus, et en général très-petites, paraissaient d’un brillant qu’on ne pourrait pas mettre en comparaison