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ou moins gros et dont la substance mollasse, cérumineuse est composée de couches concentriques.

AMNIOS.

L’amnios est l’enveloppe la plus immédiate du fœtus. Cette membrane provient du pourtour de l’ouverture ombilicale, d’où elle s’élève, se prolonge sur le cordon jusqu’à l’origine de l’allantoïde, se réfléchit ensuite, forme un grand réservoir, clos de toutes parts, qui contient un liquide particulier, dans lequel se trouve plongé le jeune sujet.

Sa surface externe est en rapport à la fois avec le chorion et l’allantoïde ; l’interne, douce et perspirable, exhale une humeur accumulée dans le sac interne et se trouve en contact avec ce liquide.

L’humeur amniotique plus ou moins douce et albumineuse, environne le fœtus et sert, d’après plusieurs physiologistes, à sa nutrition par les voies de l’absorption cutanée et de la déglutition. Cette opinion n’est pas encore bien prouvée ; mais ce qui est incontestable, c’est qu’elle procure au petit sujet une température douce, toujours égale et concourt à le garantir des chocs extérieurs. La sécrétion de ce liquide diminue à mesure que la gestation avance.

Les eaux de l’amnios sont très visqueuses, légèrement alcalines, d’une odeur fade et d’une saveur salée. On y rencontre souvent, en suspension, des débris d’excréments sortis par l’anus. Ces débris ne se font remarquer que vers la fin