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le bras qui opère. Du reste il doit choisir, pour exécuter cette manœuvre, le moment où l’organe ne se contracte pas.

Quand on a détaché le délivre de toutes parts, on l’extrait tout entier en le saisissant à pleine main. On est aidé dans ce mouvement par les efforts de la vache ; on peut exciter ces derniers par le bouchonnement ou des frictions.

Lorsque le placenta est depuis longtemps retenu, qu’il s’est décomposé et ramolli, on ne peut l’enlever en entier ; une partie a été entraînée spontanément et le reste ne s’obtient que par lambeaux.

DIFFICULTÉS DE L’OPÉRATION.

D’après la description qui vient d’être faite de la délivrance artificielle, on comprend que cette opération est longue, et pénible pour le praticien. De plus, elle n’est pas exempte de difficultés.

Parfois on trouve des cotylédons offrant un tel degré d’adhérence que les manœuvres indiquées ne suffisent pas pour le désengrener : d’autres fois un ou plusieurs cotylédons, se trouvent enlacés dans l’anse d’une duplicature des membranes fœtales et les tiraillements les amènent jusqu’au près du col et même au-dehors.

Pour surmonter ces difficultés M. Schaak conseille : Dans le cas d’adhérence trop prononcée des cotylédons, de faire agir l’extrémité du pouce ou celle des autres doigts de