Page:Delrieu - De la non-délivrance chez la vache au double point de vue de la pathologie et de la jurisprudence commerciale.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

mauvaises manœuvres, accidents que l’acheteur n’a pu ni connaître ni prévenir.

Trois conditions sont essentielles pour que la rédhibition puisse avoir lieu : 1° la non-délivrance,les suites de la non-délivrance,le part chez le vendeur.

I. NON-DÉLIVRANCE.

Nous savons, d’après ce qui a été dit à l’article symptômatologie, que cette affection consiste dans le séjour de la totalité ou d’une partie du délivre dans l’utérus. Que le vendeur ait, avant la vente, arraché le plus possible de l’arrière-faix, qu’il n’en ait même laissé que quelques faibles débris, peu importe. Il n’est même pas nécessaire pour que l’expert puisse affirmer la non-délivrance, qu’il rencontre des débris d’enveloppes fœtales ; il lui suffit de constater la présence de matières fétides que la vulve laisse écouler. Ces dernières ne sauraient provenir que des annexes du fœtus.

SUITES DE LA NON-DÉLIVRANCE.

Par ces mois, l’expert doit comprendre tous les accidents qui résultent du séjour du délivre dans la matrice. Ces accidents sont variables par rapport à leur gravité ; mais l’acquéreur n’a pas à rechercher s’ils constituent une inflammation simple ou compliquée, ou une infection générale