Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/271

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h.57-58. XXIV. — ij Octobre i6}o. 157

» n'est ny de luy ny de personne, mais de vos lettres mesmes, que » i'ay appris ce que je trouue à reprendre en vous » (t. II, p. b-], Lettre XII). « Cette traduction n'est pas bonne », note l'exemplaire de l'Institut, avec renvoi à Descartes lui-même, qui, dans la lettre XXV ci-apr'es (p. 171-2), reproduit les six premières lignes de son épître latine, jusqu'à « cognouisse ». Or, ce commencement est identique à celui que donne l'édition de Blaeu. On peut en conclure que la suite est aussi le texte original; nous le donnons donc ici, comme pour la lettre précédente, de préférence à la version française de Clerselier. Le nom du destinataire manque dans les deux anciennes éditions, mais se trouve déjà rétabli dans l'exemplaire de l'Institut. De même le nom propre Mersenno (l. 3-4), lorsqu'il y a seulement l'ini- tiale M.

Vir Clarifîime,

Multum aberras à vero, & maligne iudicas de reli- giofiffimi viri humanitate, fi quid mihi de te à P. Mer- fenno renunciatum fuiïïe fufpiceris; fed ne plures

5 alios cogar exeufare, feire debes me non ex illo, nec ex vllo alio, fed ex mis ipfis ad me literis, quae in te reprehendo, cognouiiïe. Nam cum nuper, poftquam per annum integrum vterque filuiffemus, feriberss vt, fi ftudijs meis confulere vellem, ad te reuerterer, & me

10 non tantum alibi quantum apud te pofle proficere, & pleraque eiufmodi, quae familiariter & amice ad ali- quem ex pueris tuis feribere videbaris; quid aliud mihi venire debuit in mentem, quàm te taies literas exaraffe, vt priufquam ad me mitteres, eas alijs le-

i5 gendo, iact.ares me faepius à te doceri confueuifle? qua in re cum malitiofum artificium fubetTe videre- tur, reprehenfione dignum iudicaui. Nam quod te tantus teneret ftupor tantaque tui ipfius ignoratio, vt me reuera crederes aliquid à te aliter quàm vt foleo à

20 rébus omnibus quae funt in natura, quàm vt foleo,

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