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2}6 Correspondance. m, 336.

Page 234, 1. 3o. — Clerselier imprime seulement H, initiale de Horten- sius, plutôt que de Huygens, que Descartes appelle presque toujours M. de Zuylichem. Dans les Remarques de Leibniz sur l’abrégé de la vie de Mons. des Cartes (1692), on lit : « Le premier qui avoit découvert la véritable » loy des refractions estoit Willibrord Snellius, Hollandois, un des plus » grands Géomètres de son temps ; il l’avoit expliquée dans un traité exprès » dont M. Isaac Vossius nous a conservé des extraits. Snellius l’enseignoit à ses disciples, et entre autres, a Hortensius, depuis Professeur de » Mathématiques, qui l’enseignoit aussi; ainsi toutes les apparences sont que M. des Cartes qui estoit si curieux de ces choses, qui avoit séjourné » si long temps en Hollande, et qui practiquoit les meilleurs Mathematiciens, l’a sçue... » (Edit. Gerhardt, IV, 1880, p. 3 18). Voir sur cette question D.-J. Korteweg, Descartes et Snellius, d’après quelques docu- ments nouveaux (Revue de Métaphysique et de Morale, juillet 1896, p. 489-502).

XL.

Descartes a Golius.

Amsterdam, 2 février i632. Autographe, Leyde, Bibl. de l’Univ., Collection Huygens.

Une feuille grand format, pliée en deux feuillets ; le premier a 28 lignes, plus 6 en marge, au recto, et 24 au verso, sans la signa- ture et la date; les deux figures sont en marge et de la main de Des- cartes. Au verso du second feuillet , l’adresse avec les fragments de deux cachets de cire rouge; sur l’un des deux on distingue encore R et C entrelacés. — L’imprimé de Clerselier, qui reproduit la mi- nute de Descartes, fournit d’asse\ nombreuses variantes et une fin toute différente, t. II, lettre 70, p. 336-33g.

Monfieur,

le vous ay très grande obligation du fauorable iugement que vous faites de mon Analyfe, car ie fçay bien que i’en doy la plus grand part a voftre courtoifie;

2 avant très grande] vne aj. — 3 mon Analyfe] l’Analyfe dont ie me fers. — car] et.