Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/358

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

244 Correspondance. h, 340.34:.

Vous m'auiez écrit la dernière fois, de quelqu'vn qui fe vantoit de refoudre toutes fortes de Queftions Mathématiques 8 . le feray bien aife de fçauoir fi vous luy aurez propofé la queftion de Pappus, que ie vous auois enuoyée b : car ie vous diray que i'ay employé 5 cinq ou fix femaines à en trouuer la folution, & que fi quelqu'autre la trouue, ie ne croiray pas qu'il foit ignorant en Algèbre. le fuis,

Mon R. P.

Voflre tres-humble & tres-obeïiïant 10 feruiteur, descartes.

XLII. Descartes a Mersenne.

[Amsterdam, 3 mai i632.] Texte de Clerselier, tome II, lettre 72, p. 341-343.

La date, qui manque dans Clerselier, a été' déterminée comme il suit : tout d'abord il est clair que cette lettre fait suite à la précé- dente (cf. p. 244, 1. i-3, et p. 245, 1. 10 et 20) : elle est donc de ï632. Elle répond à trois lettres de Mersenne (p. 245, 1. 1-2), datées dès lors des g, 11 et iS avril : Descartes n'a pu recevoir la dernière avant le 24 avril; comme il n'a pas répondu par le courrier du 26 sa lettre est au plus tôt du 3 mai, et il est improbable qu'il l'ait re- tardée davantage.

Mon Reuerend Père, I'ay receu trois de vos lettres quafi en mefme temps,

a. Sans doute le mathématicien Beaugrand ; voir la lettre suivante.

b. Probablement dès janvier i632 ; cf. plus haut la lettre XXXIX Golius, p. 235, note.

�� �