Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/382

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268 Correspondance.

��ii, 348-349.

��puis de là vers 4, & de 4 vers 5 & enfin vers 6, ce qui engendre vn fon plus aigu que le précèdent d'vne douzième. Tout de mefme fi ce fécond tremblement eft feulement double du premier, il fera l'odaue; fi quadruple, la quinzième; & | s'il eft quintuple, il fera 5 la dix-feptiefme maieure.

Si l'expérience que vous me mandez d'vn horloge fans foleil eft aflurée, elle eft fort curieufe, & ie vous remercie de me l'auoir écrite ; mais ie doute encore de l'effet, & toutesfois ie ne le iuge point impoflible. 10 Si vous l'auez vu, ie feray bien aife que vous m'appre- niez plus particulièrement ce qui en eft*.

Mon Traitté eft prefque acheué, mais il me refte en- core à le corriger & à le décrire ; & pource qu'il ne m'y faut plus rien chercher de nouueau, i'ay tant de i5 peine a y trauailler, que fi ie rfe vous auois promis, il y a plus de trois ans, de vous l'enuoyer dans la fin de cette année 8 , ie ne croy pas que i'en puffe de long- temps venir à bout ; mais ie veux tafcher de tenir ma promefle. Et cependant ie vous prie de m'aimer & de 20 me croire

Voftre très humble & très affectionné feruiteur, descartes.

le vous prie d'adreffer vos lettres à M. Van Zurck,

2 que le précèdent] reporté — 1 1- 12 m'appreniez] me faffiez

après douzième (1. 3). — 5 quin- la faueur de me mander. — 14-

ziéme] quinte. — 7 d'vn] de 16 pour ce qu'il. .. y trauailler]

cette. — 8 foleil] dont vous m'é- i'apprehende fi fort le trauail. —

criuez aj. — 9 encore] fort aj. 20 m'aimer] tout le reste omis.

a. Voir plus haut, p. 179, 1. i3.

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