Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/438

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toute différente, qui peut ſouuent proceder de la lumiere, & de qui la rarefaction peut proceder*. Ie ne croy point non plus que les cors peſans deſcendent par quelque qualité réelle, nommée peſanteur, telle que les philoſophes l’imaginent, ny auſſi par 5 quelque attraction de la terre* ; mais ie ne ſçaurois expliquer mon opinion ſur toutes ces choſes, qu’en faiſant voir mon Monde auec le mouuement deffendu, ce que ie iuge maintenant hors de ſaiſon ; & ie m’étonne de ce que vous propoſez de réfuter le liure 10 contra Motum Terræ*, mais ie m’en remets à voſtre prudence.

Page 322, l. 10. — Serait-ce l’ouvrage qui a pour titre : Opinions du nom et du ieu des eschets, imprimé plus tard p. 259-279 des Œuvres de Monsieur Sarasin (Paris, Augustin Courbé, 1656} ?

P. 324, l. 2. — Cf. Questions inouyes ou Recreations des Sçavans, du P. Mersenne : Question XXXVI : Toute sorte de rarefaction produit-elle de la chaleur, ou de la lumiere ? (Paris, Villery, 1634, p. 139-144).

Page 324, 1. 6. — Cf. lettre d’Etienne Pascal et de Roberval à Fermat, 16 août 1636, où ces deux mêmes hypothèses sont examinées (Œuvres de Fermat, édit. Tannery et Henry, 1894, t. II, p. 36).

Page 324, l. 11. — Sans doute, le livre de Jean-Baptiste Morin, Responsio pro Telluris quiete ad Jacobi Lansbergii Apologiam pro Telluris motu (Paris, Jean Libert, in-4, 1634 ; dédicace du 24 juin 1634).

Si c’est bien à Mersenne qu’écrit Descartes, le Minime laissa en tous cas à d’autres la tâche dont il rêvait de se charger. En France, après la condamnation de Galilée, Campanella fut le premier qui publia un livre où le système de Copernic fut défendu et déclaré non contraire à l’Ecriture : Thomæ Campanellæ ord. præd. Disputationum in quatuor partes suæ philosophiæ realis libri quatuor… Suorum operum Tomus II (Paris, Houssaye, 1637).