Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/468

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jf4 Correspondance. 1,477.

duire l'opinion des fceptiques, ne troublait les plus foibles efprits, principalement à caufe que i'écriuois en langue vulgaire; de façon que ie n'en ay mefme ofé mettre le peu qui eft en la page j 2, qu'après auoir vfé de préface. Et pour vous, Monfieur, & vos fem- 5 blables, qui font des plus intelligents, i'ay efperé que s'ils prennent la peine, non pas feulement de lire, mais auffi de méditer par ordre les mefmes chofes que i'ay dit auoir méditées, en s'arreftant afTez long-temps fur chaque point, pour voir fi i'ay failly ou non, ils :o en tireront les mefmes conclufions que i'ay fait. le feray bien-aife, au premier loifir que i'auray, de faire vn effort pour tafcher d'éclaircir dauantage cette matière, & d'auoir eu en cela quelque occafion de vous témoigner que ie fuis, &c. 1 5

LXXII.

Fermât a Mersenne.

[Toulouse, avril ou mai 1637.] Texte de Clerselier, tome III, lettre 3j, p. 109-173.

Sans date dans Clerselier et avec le titre : « Lettre de Monsieur de Fermât au R. Père Mersenne, qui contient quelques objections contre la Dioptrique de Monsieur Descartes. » Cette lettre ne fut communiquée à Descartes que vers la fin de septembre i63j, et il y répondit le S octobre (voir ci-après Lettres XC et XC1). Mais elle est bien antérieure, puisque Descartes écrira en parlant de Fermât : « celuy qui auoit desia tasché de réfuter ma Dioptrique, auant mesme qu'elle fust publiée, comme pour l'estouffer auant sa naissance, en ayant eu vn exemplaire que ie n'auois pas enuoyé en France pour ce suiet. » (Lettre à Mersenne de juin ou juillet i638,

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