Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/482

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

j6S Correspondance. i, 498.

point, &. qui n’auront vû que mon premier difcours; mais pour ceux qui verront tout le liure, ou qui me connoiffent, ie ne crains pas qu’ils m’accufent de ce vice; non plus que de celuy que vous me reprochez, de méprifer les hommes, à caufe que ie ne leur donne 5 pas étourdiment ce que ie ne fçay pas encore s’ils veulent auoir : car enfin ie n’ay parlé comme i’ay fait de ma Phyfique, qu’afin de conuier ceux qui la défire- ront, à faire changer les caufes qui m’empefchent de la publier. 10

Derechef ie vous prie de nous enuoyer ou le Priui- lege ou fon refus, le plus promptement qu’il fera pof- fible, & plutoften la façon la plus fimple vn iour de- uant, qu’en la meilleure le iour d’après. le fuis. &c.

��LXXIV. Descartes a ***.

[Leyde? 27 avril 1637?] Texte de Clerselier, tome I, lettre uo, p. 493-494.

« Ecrite à un ami du P. Mersenne, en avril 1637. Voyez-en les » raisons dans le nouveau cahier. » (Note de l’exemplaire de l’Insti- tut). Cette indication ne se rapporte qu’au premier alinéa : la seconde partie {p. 4g4-4gb~) est la Lettre XXII bis [du 27 mai i63o], et la troisième (p. 4g6~4g8) la Lettre LXXIII bis, imprimée ci-avant. La seconde partie ôtée, la première et la troisième, bien que n’appar- tenant vas à la même lettre, et adressées à deux personnes diffé- rentes, semblent avoir été écrites à la même date. — Cet ami .de Mersenne était probablement quelqu’un de l’entourage du Chancelier Sêguier, peut-être Conrart, qui, en sa qualité d’* homme de sceau », s’occupait des privilèges pour les auteurs, ou bien l’âbbé de Ceri\y.

�� �