Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/563

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ni, i 74 . XC. — 5 Octobre 16} 7. 449

defaprouue, & que moy, qui ne l'ay point veuë, ay iugé quelle eftoit mal refutée, pour cela feul que ie n'ay pu m'imaginer quelle fuft fi peu de chofe que ce que ie voyois eftre refuté 3 . le vous prie de continuer 5 toufiours à me mander tout ce qui fe dira ou s'écrira contre moy, & mefme de conuier ceux que vous y verrez eftre difpofez à m'enuoyer des objections, leur promettant que ie leur en renuoyeray la réponfe; comme en effet ie n'y manqueray pas, ny auffi de les

10 faire toutes imprimer, fi-toft qu'il y en aura affez pour faire vn volume, l'en ay receu ces iours parlez quel- ques-vnes de M. Fromondus de Louuain, auquel i'auois enuoyé vn liure, à caufe qu'il a écrit des Météores b ; ie luy ay répondu dés le lendemain que ie

i5 les ay receuës. Et en effet ie me réjouis, lors que ie voy que les plus fortes objections qu'on me faffe, ne valent pas les plus foibles de celles que ie me fuis fait à moy-mefme, auparauant que d'eftablir les chofes que i'ay écrites. le fuis,

20 Mon R. Père,

Voftre tres-humble & fidel feruiteur,

DESCARTES.

a. Page 36i, 1. 1-4; page 377, 1. i-3; page 391, 1. 25 et suiv.

b. Meteorologicorum libri VI (Antverp., 1627). — Cf. Lettre LXXXV, éclaircissement sur p. 400, 1. 8, et Lettre LXXXVII, p. 410, 1. 17.

��Correspondance. I.

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