Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/635

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plus qu’aucun autre, tant pource que l’ayant employé cy-deuant à tailler quelques verres, c’eſt vous qui luy auez fait venir l’enuie de les mettre à perfection, qu’à cauſe que ie vous en prie, & que ie ſuis,

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Monſieur,
Voſtre tres-humble & tres-obeïſſant ſeruiteur, descartes.

CVII. Descartes a Plempius.

i5 février i638. Texte de Plempius, Fundamenta Medicintr, p. i5ï-i56 de la 2 « édition, 1644.

Clerselier, tome I, lettre 78, p. 36i-3-j3, donne sans nom ni date (après la Lettre C ci-avant) une version du texte publié par Beverovicius (Epist. Quaest., 1644, p. rzS-iSg) ; et c’est aussi ce texte que reproduit l’édition latine {voir plus haut le prolégomène, p. 496). Mais Beverwick (Berovic) n’avait que la minute communiquée par Descartes ; elle est incomplète et fournit quelques variantes, qu’on trouvera ci-dessous. L’original daté était entre les mains de Plempius, qui en publia d’abord quatre extraits dans la première édition de son livre De Fundamentis Medicinae lib. VI (Lovanij, typis ac sumptibus Iacobi Zegersij, in-4, 1 638, privilège du 16 juin, permission du 28 août, dédicace proprid. Calend. Septemb.). Un ami de Descartes, Regius, ayant réclamé en 1640, Plempius donna le texte entier dans la seconde édition des Fundamenta Medicinœ (Louvain, 1644, typis viduœ Iacobi Zegers) et dans les suivantes, 16S4 et i665. Voir, à la fin de cette lettre, les éclaircissements.

Clariffime Domine, Non immérité tuas in meam de motu cordis fententiam obiecriones percupidè expectaui ; nam cùm

Correspondance. I. 66