Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/191

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m, 393-3Î4- CXXIV. — 5 Juin i6j8. 1^7

ioient vrayes, & que la quantité connue du troifiefme terme foit plus grande que le quarré de la moitié de celle du fécond (voyez page 405). Et on ne peut dire que ie n'aye pas connu cete ligne; car ie lay mife 5 très expreflement en la figure de la page jj8, ou elle a lieu, & ou ie la nomme la contrepofée de l'autre, a caufe qu elle en eft | feparée par vne afymptote, a la façon des Hyperboles loppofées. Mais ce qui la fait fe meconter en cecy, c'eft qu'il n'a pu s'imaginer que

10 cete ligne puft eftre coupée en fix endroits par le cercle, ce qui eft néanmoins très vray. Et il arriue infalliblement, toutefois & quantes que les fix vrayes racines de l'équation font réelles, fans qu'il y en ait aucune de celles que ie nomme imaginaires; comme

i5 il pourra voir en examinant la demonftration, qui commence en la page 408. Mais la figure de la page 404 a aydé aufTy a le tromper, a caufe que la courbe n'y eft coupée par le cercle qu'en 4 endroits ; ce qui vient de ce que, fuppofant les quantitez données fui-

20 uant les mefures de cete figure, il y a deux racines en cete équation qui ne font qu'imaginaires; & ie l'ay ainfy fait faire tout a defifein, a caufe qu'aux exemples ou les fix vrayes racines font réelles, le cercle couppe fi obliquement la ligne courbe, qu'on ne peut bien

2 5 diftinguer les poins de l'interfedion , comme i'ay auerti en la page 412, l(igne) 15. Mais il faut qu'il ait fort mauuaife opinion de moy, & fort bonne de foy- mefme, de fe fier afifez fur fes pures imaginations, & fans demonftration, pour reprendre des chofes que

12 toutefois & quantes] toutes & quantes fois. — 18 : 4] quatre.

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