Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/522

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l'air qui font vers d ou vers e, mais pour ce qu’elle ne fe reflefchift pas de la fi diredement vers l’œil, elle n’y efl pas fi fenfible, non plus que celle qui fe reflefchift de plus loin, vers/. Il y a bien encore peut élire quelque autre caufe de cete augmentation, mais il faudroit voir la chofe pour en bien iuger, & ie m’affure qu’il n’y en a aucune que ie n’aye touché en quelque lieu de ma Dioptrique^.

10. Pour les miroirs ardens, ie penfois vous auoir defia mandé que ce ne font point les rayons qui s’affemblent en vn feul point mathématique , qui bruflent , mais ceux qui s’affemblent en quelque efpace phyfique, & qu’il n’y a que ceux qui tendent a s’affembler en quelque point mathématique, qui peuuent élire rendus parallèles a l’infini. De façon qu’encore que le verre C D full aulTy grand que le foleil AB, & qu’il fill que tous fes rayons parallèles s’alTemblalTent en vn point mathématique vers E, toutefois, û ces rayons n’elloient point aydez par ceux qui ne font pas paral-

5 au. vers] comme aj. — - ap. 11 touchée. 19 quelque] augmentation" apparente aj. — vn. — 26 ap. ne] leur aj. 9 en bien iuger] la remarquer.

a. Au-dessous de la figure et de la main de Descartes : Voyez p. 68 de la Diop.