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11,454 CLVIl. — 20 Février 1639. pj

Elles se déduisent de celles qui ont été précédemment établies :

n + i ' «+ ^ 1^ H, ^-1- n^~n ^^« + i^^i^ n,— i,

puisque le nombia des termes de chaque suite est tii — «, et que le plus grand est - pour la limite supérieure, le plus petit — pour la limite infé- rieure.

On remarquera le détour dont use Descartes pour arriver à la considé- ration des vitesses dans la description de la courbe, tandis que dans la Mirifici logarithmorum canonis constructio, Napier l'aborde directement. Mais en tous cas, de même que l'inventeur des logarithmes dans son célèbre opuscule, Descartes, contrairement à l'usage introduit par Briggs, considère la fonction comme croissant tandis que la variable (le nombre) décroit.

��CLVII.

Descartes a Mersenne.

[20 février i63g.] Texte de Clerselier, tome II, lettre 98, p. 454-456.

Sans date dans Clerselier, mats imprimée après la XCVII', du g février i63g [lettre CLV,p. 4g3, ci-avant), et envoyée en même temps que la précédente à M. de Beaune, du 20 février [voir plus bas l. 4). Cette lettre « n'est point parmy celles de M. de La Hire ». [Note de l'exemplaire de l'Institut.)

Mon Reuerend Père,

le n'ay gueres de matière pour vous écrire à ce voyage ; mais ie n'ay pas voulu différer de répondre à Monfieur de Beaune, tant pour le remercier de fes Notes fur ma Geometrie% que pour luy mander ce que i'ay trouué touchant fes lignes courbes ; car ie croi-

a. Voir plus haut, p. Sic, 1. 2.

b. Pages 5i3 à 5 18 ci-avant.

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